Le plus célèbre des gâteaux présidentiels fête ses 50 ans

En février 1975, le chef Paul Bocuse reçoit des mains de Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République, les insignes de chevalier de la Légion d’honneur. Une récompense qui n’a pas 
seulement inspiré la célèbre soupe aux truffes VGE… On le sait moins mais, lors du déjeuner organisé ce jour-là à l’Élysée, Paul Bocuse charge son ami Maurice Bernachon, maître chocolatier, de s’occuper du dessert. Ce dernier choisit de servir l’une de ses créations emblématiques, le Montmorency, qu’il présente en version XXL et sous un nouveau nom: le Président.

© ©Bernachon

Un gâteau légèrement revisité 

La pâtisserie, reconnaissable par sa magnifique coiffe de copeaux chocolatés géants, se compose d’une génoise de chocolat praliné aux noisettes imbibée d’un sirop, réalisé à partir d’une liqueur de la distillerie Crozet, dans les monts du Lyonnais. Des bigarreaux (cerises) confits complètent la 
recette. Commercialisé sans interruption depuis 1975, le Président 2025 est cependant moins alcoolisé que la version originelle. « Les gâteaux d’autrefois étaient très alcoolisés pour mieux les conserver, mais aujourd’hui l’alcool est utilisé avec plus de subtilité, comme un assaisonnement, pour rehausser le goût », détaille Philippe Bernachon, petit-fils de Paul Bocuse et de Maurice Bernachon, sa maman Françoise étant née Bocuse avant d’épouser Jean-Jacques Bernachon.

Son conseil ? Servir le Président à température ambiante et déposer au préalable les copeaux de chocolat sur une assiette, avant la découpe, pour mieux les redistribuer sur chaque part. 

Avis aux gourmands, plusieurs déclinaisons seront disponibles à la boutique dès le mois de septembre : une version glacée en part individuelle, des Palets Président et même, pour les fêtes de fin d’année, une bûche présidentielle !

© Bernachon

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